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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:14
La supercherie de la dette en une page

Quelques repères historiques

 

À partir du milieu des années 60, le taux de profit diminue pour atteindre un minimum au début des années 80. La réaction des possédants est radicale et brutale, c’est le tournant néolibéral dont les deux principaux promoteurs politiques sont Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Commence alors un vaste programme mondial, dans lequel la France s’engouffre, de déréglementations, de privatisations, de régression de la protection sociale. Le chômage est maintenu volontairement élevé et les inégalités se creusent avec une précarité croissante. La part des revenus du travail dans la richesse produite chute d’environ 10 points de PIB en 25 ans dans la plupart des pays industrialisés. Le taux de profit se redresse et la financiarisation de l’économie devient incontrôlable.

 

Deux dates clés sont à connaître concernant la Banque de France. En 1973, une loi est votée pour obliger l’État à emprunter sur le marché obligataire moyennant des taux d’intérêt : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». En 1993 une nouvelle loi décide l’indépendance politique de la Banque de France : « Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise public. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite ». 

 

Autre date clé, c’est la suspension de la convertibilité du dollar en or en 1971 par Richard Nixon, supprimant ainsi toute possibilité d’étalonner les monnaies.

 

Un emballement dogmatique qui mène à une crise prévisible

Les nouvelles bases ainsi posées pour continuer à augmenter le profit tiré d’un système productiviste entraînent mécaniquement un recours des particuliers à l’endettement pour compenser la dégradation de la condition salariale, plus ou moins selon que le niveau de protection sociale et les mécanismes de redistribution sont développés.

 

En parallèle, la part de l’économie réelle ne cesse de diminuer dans la finance mondialisée, toutes les activités humaines deviennent prétextes à marchandisation et spéculation, et les États se privent d’une partie des recettes qui leur permettent d’assurer leurs missions d’intérêt général.

Les « bulles » gonflent et éclatent les unes après les autres, les dettes sont transformées en produits financiers qui s’échangent et se vendent sans aucune retenue ni limite et viennent ainsi gangrener l’économie réelle.

 

Comme tout système instable fini inéluctablement par atteindre un point de rupture, ce qui devait arriver arriva, avec l’enchaînement que nous connaissons : crise des subprimes au EUA en 2007, faillite de la banque Lehman Brothers en 2008 avec réactions en chaîne dans le secteur bancaire, transformation des dettes privées en dettes d’État pour éviter l’implosion du système financier, et aujourd’hui, imposition de la rigueur (augmentation des impôts, baisse de la protection sociale, baisse de la dépense publique en proportion de la richesse produite, donc réduction des services publics, etc.) qui aura le même effet qu’une saignée pour guérir un anémié.

Tout a donc été fait pour préserver un système financier qui marche sur la tête et sauvegarder les intérêts d’une oligarchie pourtant responsable du désastre actuel.

 

Pour y parvenir, il s’agit maintenant de faire payer aux peuples les errements de leurs dirigeants. C’est donc une double peine qui est appliquée au plus grand nombre : les désastres socio-économiques du néolibéralisme, et maintenant la facture d’une tentative désespérée de son sauvetage. Mais c’est aussi un recul de la démocratie et une dépolitisation poussée à l’extrême (la « règle d’or » en sera le point d’orgue), alors que la crise représentait une opportunité de construire une nouvelle économie qui réponde aux besoins en garantissant le progrès social et la sauvegarde de notre planète.

 

Ils ont choisi la crise, à nous de refuser de payer et de construire un autre monde, sans eux.

par l'UFAL
Union des FAmilles laïques
http://www.ufal.org

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:09
Hausse de la pauvreté et des distributions de la Banque alimentaire : l’humain au plus bas

Cette annonce ferait aussi bien les manchettes des journaux financiers, s’il n’y était pas question d’humain. Et pourtant la finance parie sur la misère.

Pendant ce temps les organisations caritatives tentent de parer au plus pressé pour ne pas laisser trop de monde dans le fossé.

Au-delà du travail remarquable que font toutes ces organisations caritatives, du bénévolat et de l’abnégation développée, se pose la question du pansement social que cela représente sur la figure du libéralisme.

L’inflation en France en octobre 2011 s’est accélérée et grimpe à + 2.3 % sur l’année. La hausse de la TVA envisagée par l’État n’arrange pas les choses non plus et devrait avoir un impact de 0.2 % sur le panier des familles. Les hausses dans la grande distribution sont estimées à + 3.2 % pour l’année 2001 à fin octobre et le prix de l’énergie grimpe de 11.2 % sur un an.

Alors bien sûr les associations caritatives voient leur côte grimper. C’est la contre partie qui mène les familles à voir leurs moyens diminuer. Si on met cela en relation avec la précarité du monde du travail en augmentation, des salaires qui prennent de plus en plus de distances avec l’augmentation du coût de la vie, des droits sociaux en diminution, des remboursements de médicaments en fortes diminutions depuis des années, des retraites qui s’amenuisent… il y a un monde qui s’écroule. 

Pendant ce temps un monde beaucoup plus restreint voit ses moyens augmenter : 1 % de la population détient 40 % des richesses. Tandis que l’effondrement du système capitaliste nous annonce récession et dépression mondiale.

Mais prenons le temps de voir l’évolution des prix de grande consommation.

Indices des prix des produits de grande consommation
(source : Insee)

Évolution des indices des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution
(source : Insee – indices des prix à la consommation)

Indices d’ensemble des produits de grande consommation

Base 100 : 1998
Source : Insee – indices des prix à la consommation
Indices oct. 2011 Variations (en %) au cours
du dernier mois des 12 derniers mois
Grande distribution 124,5 0,2 3,2
- Hypermarchés 124,1 0,2 3,4
- Supermarchés 125,7 0,2 3,3
Grande distribution étendue 125,8 0,2 3,2
Autres formes de vente 129,7 0,4 4,3
Ensemble : Toutes formes de vente 127,0 0,2 3,3

Indices détaillés pour la grande distribution

Base 100 : 1998
Source : Insee – indices des prix à la consommation
Indices oct. 2011 Variations (en %) au cours
du dernier mois des 12 derniers mois
Produits alimentaires (hors produits frais) 124,6 0,2 3,7
- Viandes 131,8 0,2 4,1
- Boissons 120,4 0,3 3,7
- Autres produits alimentaires 122,2 0,2 3,6
Produits d’entretien, hygiène-beauté 124,7 0,3 1,1
Ensemble : Grande distribution 124,5 0,2 3,2

Et pourtant la grande distribution fait partie des plus grandes fortunes en France.
Quand il est question de lutter contre la vie chère, beaucoup de questions se font jour.
Et pourtant les ressources des petits agriculteurs ne s’améliorent pas.

Quelles sont les pratiques ?

La grande ligne est de faire payer le plus de monde possible, en augmentant « raisonnablement » les prix pour que ce soit le moins indolore possible.
Oui mais… quand tout le monde applique la même théorie et que les salaires ne progressent pas, que l’impôt est de plus en plus supporté par les classes moyennes, le caddie de la ménagère se rétrécie.

En un an certains prix ont virevolté : + 11 % pour les pâtes, + 13,40 % pour le lait, + 9 % pour le beurre, + 11,5 % pour le fromage, + 10 % pour les yaourts, desserts lactés et fromages blancs, + 6,30 % pour le riz.

  • les salades vendues par les producteurs locaux à la grande distribution locale 0,20 euro pièce sont proposées à la consommation entre 0,70 et 1 euro pièce ;
  • le kilo de tomates payé 0,60 euro au producteur est revendu à la consommation entre 2,50 et 3,50 euros ;
  • le kilo d’agneau vendu par l’éleveur à la grande distribution 4,80 euros se revend au consommateur de 20 à 25 euros ;
  • la bouteille de vin vendu par la cave coopérative locale 1,80 euro à la grande distribution passe à 5 euros à la consommation ;
  • le melon espagnol acheté au producteur espagnol 1 euro le kilo est revendu 3,29 euros à la consommation, le même prix que le melon local côté 1,40 euro le kilo sur le Marché d’Intérêt National.

À l’encontre de ce que vient de mettre en place le gouvernement il y aurait moyen au titre de la justice sociale de réduire le taux de TVA sur les produits alimentaires de première nécessité. Ce serait une décision de justice sociale.

Mais il ne faut pas se fixer que sur les prix de l’alimentaire, la santé est de plus en plus sujette à pression sur les ménages… et combien de personnes connaissez-vous autour de vous qui se rendent de moins en moins chez le docteur faute de moyens ?

Le déremboursement, la déclassification des médicaments, le ticket modérateur revu à la baisse, les pensions de retraite en diminution, tout concourt à faire baisser le niveau de vie des familles.

Et pourtant une société solidaire, basée sur des rétributions justes, une juste répartition de la richesse permet à chaque fois de tirer un pays, sa population et ses familles vers le haut. La France et son système social l’ont bien prouvé qu’ils tentent de l’abattre. Ce système social mérite encore que nous le conservions et que nous l’améliorions. Il a sauvé durant les crises successives de nombreuses familles.

L’UFAL est au côté des citoyens et de leurs familles pour redonner espoir et trouver des solutions justes dans la répartition des revenus.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:01

Sarkozy: "le nain" s'échauffe contre le "petit"


« Combatif » «déterminé», «offensif comme jamais», «Extraordinairement mobilisé», « conscient de la difficulté du moment »... Les qualificatifs ne manquent plus pour décrire Nicolas Sarkozy en pleine vraie-fausse campagne de réélection. Sarkozy était Rocky, Nicolas était Balboa. Au début de son mandat, il pratiquait l'insulte ou la raillerie faciles. On se souvient de son incroyable visite au Salon de l'agriculture en 2008 (« pov'con »), ses altercations avec des pêcheurs, ou son inhabituelle conférence de presse de janvier 2008.

Ses communicants lui ayant suggéré de faire plus présidentiel, il s'était calmé depuis. Désormais, la raillerie se fait en coulisses, en « off » comme disent les journalistes, mais toujours devant suffisamment de témoins pour être certains que ses propos seront rapportés, amplifiés, commentés.

Mardi
Il se reprend donc à railler François Hollande. Mardi soir, devant une quinzaine de députés des plus sarkozystes invités à l'Elysée, il a qualifié son opposant socialiste de « petit ». Hollande le Petit. L'expression prête à sourire, émanant de l'un des plus petits présidents que la République ait connu. Devrait-on nous aussi tomber dans la caricature physique ? Faudrait-il donc à nouveau traiter notre Monarque de ... nain ?
«Son problème, c'est qu'il fait la même campagne après la primaire que pendant. Ce n'est pas lui qui a changé, c'est la lumière. Quand on est candidat à la présidentielle, on est dans une lumière où la moindre peluche sur le costume se voit.»
Nicolas Sarkozy est transparent depuis presque 4 ans. Il s'agace des maigres chiffres des adhésions à l'UMP. Depuis 2007, le parti présidentiel a été déserté, malgré des maquillages en tous genres, récemment dévoilés par un ancien fidèle...

Agacé ou inquiet, l'homme du scandale des sondages de l'Elysée dériva : «Celui qui regarde les sondages, il est comme un serpent devant une clarinette ». Rappelez-vous. En 2008, l'Elysée finançait de façon occulte environ un sondage politique tous les deux jours, ensuite publié par certains médias complaisants. En 2009 et après, il a continué, mais plus discrètement. La Cour des Comptes l'avait épinglé. Les sondages ont désormais été éparpillés dans les ministères.

Pour rassurer ses proches du jour, Sarkozy leur a promis d'aller « beaucoup plus loin, plus fort ».

Fantastique !


Il faudrait seulement qu'il ose s'afficher candidat.

Le courage est une qualité importante d'un candidat qui se prétend « capitaine ».

Mardi, bis
Quelques heures avant, mardi midi, un rendez-vous non mentionné dans son agenda officiel, Nicolas avait invité quelques ténors de la majorité à déjeuner à l'Elysée. Il s'est énervé contre « les candidatures solitaires ». Il ne cite personne mais s'énerve beaucoup.
La scène s’est déroulée mardi, dans les salons de l’Elysée. En plein déjeuner de la majorité, Nicolas Sarkozy s’en prend à Dominique de Villepin et Hervé Morin, sans jamais les citer. "Les candidats solitaires : faudrait que ça s’arrête !", lance t-il fermement. Le discours n’est pas nouveau, mais le ton solennel.
Source: LCP
Il s'adressa même à l'un des représentants du Nouveau Centre à l'Assemblée: « Il serait temps qu’il arrête de m’attaquer ». Rooooo... Le Monarque ne supporte pas cette multitude de candidats à droite qui le critiquent. Donc Sarkozy menace de le débrancher, lui aussi. Lisez cette confidence, incroyable de cynisme: « On ne peut pas avoir été ministre pendant trois ans. S’il continue, on prendra les mesures nécessaires ». De l'Elysée, il sait comment faire. « Il est physiquement fatigué, mais psychologiquement très en forme » commenta quand même un autre des visiteurs.

Curieuse confidence.

Mercredi
Mercredi soir, un proche de François Hollande confiait que la campagne 2012 serait sale. Elle l'est déjà, mais en coulisses. Sarkozy perd ses nerfs ou joue les fiers-à-bras en coulisses. Ou les deux.

Mercredi 21 décembre, l'agenda officiel ne mentionnait pas non plus ce déjeuner avec des sénateurs UMP à l'Elysée. Nicolas Sarkozy rinçait encore aux frais des contribuables. Il fut encore critique contre François Hollande. Tirer caché, quel courage ! Le Grand Homme se planque, vrai trouillard. Il se cache des critiques mais critique la « lente érosion» de François Hollande, son «patrimoine virtuel», son absence de projet. Parlait-il de lui ? Lui fallait-il convaincre ses proches de sa solidité ? Ses troupes ont la trouille. Il n'a pas non plus de projet puisque celui de l'Ump ne l'engage pas: «Le pire danger dans une campagne, c'est de ne pas avoir de projet». Sans rire ?

Le projet de Nicolas Sarkozy est 5 ans d'agitation immobile.

«Il est conscient de la difficulté du moment, mais il sait où il va et comment» confia un participant. Nicolas Sarkozy a promis «quatre ou cinq propositions fortes» sur l'emploi d'ici le sommet pour l'emploi qu'il a promis pour le 18 janvier. « Emploi : Sarkozy promet des mesures fortes » a renchéri Sophie Huet, journaliste au Figaro. Et de nous annoncer des mesures sur « le temps de travail et le travail «moins cher», l'indemnisation du chômage, la modernisation de la formation professionnelle, la compétitivité des entreprises, les charges patronales et la protection sociale ». Fichtre ! On est impatient ! Après bientôt 5 ans d'immobilisme, voici que le Monarque se réveille telle la princesse d'un mauvais remake d'un conte à la Disney.

L'électoralisme sarkozyen est à son comble. Jeudi après-midi, Nicolas Sarkozy allait caresser quelques pauvres diables bénéficiaires des Restos du Coeur. « En 5 ans, l’ancien maire de Neuilly, ville la plus riche de France, a considérablement réduit son train de vie. Alors que le 6 mai 2007 Nicolas Sarkozy dînait au Fouquet’s, il fréquente désormais les Restos du cœur. » commenta Najat Belkacem, porte-parole de Hollande. Comparaison cruelle. Son ministre des Transports a déboulé dans un aéroport avec quelques gendarmes et CRS. Il fallait montrer que Nicolas Sarkozy était partout.

Jeudi
Et à l'Assemblée, un hémicycle parsemé votait une loi élargissant la sanction des négations de génocides en général. Il faudra ensuite patienter jusqu'au vote du Sénat. Depuis quelques jours, le gouvernement turc s'échauffe sur le sujet. Dès le vote par les députés, il a quasiment rompu ses relations diplomatiques avec la France, et rappelé son ambassadeur. Ce n'était pourtant pas la reconnaissance du génocide arménien, perpétré entre 1915 et 1917, mais la légalisation de sanctions. Comment ne pas penser à une instrumentalisation politique ? A Ankara, un journal turc titrait: « Sarkozyan joue avec le feu »

Après son tour du Caucase début octobre, Nicolas Sarkozy a donc attendu quelques mois avant l'élection pour satisfaire une promesse de ... 2007. S'il l'avait satisfait voici 4 ans, la polémique aurait été aussi forte, mais gérée à froid. En choisissant d'attendre la dernière ligne droite de son (premier) mandat, Nicolas Sarkozy a évidemment sciemment voulu jouer sur le sujet et provoquer une tension internationale forte pour s'attacher les faveurs de la communauté arménienne de France, quelques 500.000 personnes. Quel coup de maître ! Et quel cynisme...

Jeudi matin, l'Elysée était furax. La veille, ARTE avait diffusé un documentaire sur le Monarque vu par des journalistes étrangers, de prestigieux médias: les conservateurs Der Spiegel ou The Economist, les irréprochables New York Times ou The Independent, les vénérables BBC ou ZDF. Deux fidèles, Lionnel Luca et Nadine Morano se lachèrent contre cette propagande qualifiée de « soviétique » par l'un deux. Normal... Sarkozy était décrit comme ignoble, dégueulasse, populiste, instable, ridicule, presque obscène. « Sarkozy c'est un gros rien avec une énorme affiche ».

A l'étranger, notre Monarque a donc une piètre image. Y compris et surtout chez Angela Merkel.

Ami sarkozyste, où es-tu ?



Looking for Nicolas Sarkozy par ARTEplus7
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 13:32

Avec lui, Paris va prendre une dimension planétaire.

 

Et on entend çà partout ou presque !  c'est dire combien ce monde médiatique est complétement pourri !  Ils ont même fric.jpeg calculé combien il va payer d'impôts , de taxe d'habitation !  et j'en passe !  ... mais oui, c'est une bonne affaire pour l'Etat , çà servira à rembourser la dette !  P'être que grâce à  Beckham , on ne va pas perdre notre AAA  !!!!  ah ah !   Faudrait peut être remercier aussi le Quatar !   Ca çà s'appelle vraiment " travailler plus pour gagner plus "  ... Allez tous en coeur   " Beckham le sauveur !  "  Et pourquoi pas la légion d'honneur ! 

 

Franchement , on est tombé dans la décadence !  au fond du trou !   800 000 euros par mois, pour taper dans un ballon !  au moment ou l'on fait comprendre aux français , qu'il va falloir se serrer la vis , un tour de plus !  Au moment ou il y a des agents de la sureté en gréve , pour demander quelques miettes à leurs patrons qui s'en mettent plein les poches ,  Au moment ou des personnes qui loin de prendre l'avion , vont passer un triste Noel et nouvel an !  et tous ces mal logés, et SDF ( attendez çà va commencer )

 

Dans quel putain de monde vivons nous !  quelles mentalités !   quels esprits tordus !

 

 

Ah oui , j'oubliais ( y'en a un chez Annie qui va dire que je traite de "sujets du jour" ) 

 

Mais faut bien le dire ,  demain , Rolex -gesticulateur ,  va aller rendre visite à un " resto du coeur "  autrement dit , il va aller se rendre compte de son propre bilan , de son propre échec , il va y constater tous les crève-la-faim en augmentation depuis qu'il est au pouvoir , faut franchement le faire !   Si j'étais à leur place , je l'accueillerais avec une bonne tarte à la framboise !   "  plus personne ne dormira dans la rue "  ( dixit le moulin à vent  )

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:44

 


Grève ou précarité: Sarkozy a l'indignation sélective.

Il avait prévu de jouer au Père protecteur: choyer quelques médecins de campagne, se féliciter de l'augmentation pourtant tardive du SMIC et du bilan du RSA; et visiter un centre des Resto du Coeur. Le Figaro nous annonça même qu'il écrivait un livre-confession vérité.

Mais patatras. Une grève perturbait ce story-telling présidentielle, chaque jour dans les journaux radio-télévisés. Des familles entières voyaient leurs vacances menacées ou gâchées à cause d'annulation de vols. Du coup, son sang n'a fait qu'un tour. Nicolas Sarkozy a pris les choses en main.

Il a toujours l'indignation facile... et sélective. On ne l'a pas entendu sur le discret durcissement des conditions de saisie sur salaires contre les ménages surendettés; ou l'interdiction du camping sauvage et subi de précaires mal logés.


Faire bruit contre une grève
Cette grève des personnels de sécurité des aéroports, en pleine vacances scolaires, l'a mis en rage. Nicolas Sarkozy perd toujours facilement ses nerfs contre les grévistes. Il avait promis le service minimum dans les transports publics ! Il sait de surcroît que le sujet fera la une du journal télévisé de son ami Jean-Pierre Pernault, que ces images feront tâche en pleine campagne présidentielle. Et quelles images ! Des familles empêchées de partir en avion, des vacances au ski ou des retrouvailles familiales gâchées, le coup était dur.

Comme l'an dernier contre la neige, Nicolas Sarkozy s'est donc personnellement saisi du dossier. Lundi soir, une réunion s'est tenue en urgence mais en catimini à l'Elysée. Elle ne fut dévoilée qu'une trentaine d'heures plus tard grâce à quelques journalistes persévérants. Le Monarque exigea qu'on réquisitionne des policiers pour palier à l'absence des salariés grévistes: « Il n'est pas question d'ennuyer les Français qui partent en vacances, ils ont assez souffert pendant l'année » aurait-il déclaré.

Quelques ministres et proches furent priés de dénoncer la « prise d'otage » (NKM). Claude Guéant menaça de réquisitionner 300 policiers de la police aux frontières (PAF) et 100 militaires de la gendarmerie des transports aériens (GTA)
si les grévistes ne reprenaient pas le travail. Mardi, un médiateur fut nommé par le gouvernement. Mercredi, constat d'échec. La ministre des transports était bien en peine: « Nous serons au rendez-vous pour que les départs en vacances se passent bien ». Le matin, Nicolas Sarkozy menaçait encore, par conseil des ministres interposés.Il a «demandé aux ministres d'être extrêmement attentifs à l'évolution de la situation et de prendre toutes les mesures nécessaires et opportunes compte tenu de cette évolution», a précisé sa porte-parole.

Mais l'argumentaire sarkozyen prenait mal: il ne s'agissait pas d'un transport public, mais de vols aériens; cette grève ne concernait pas les bénéficiaires d'un quelconque régime spécial protestant contre la suppression de leurs avantages acquis, mais des précaires du secteur privé. Ils assurent, certes, une mission quasi-régalienne (sécuriser l'accès au vols), mais cette activité est devenue bien lucrative depuis que l'Etat a progressivement privatisé depuis 10 ans le contrôle des passagers anciennement du ressort de la PAF.

C'est même la première fois qu'une grève aussi lourde concerne les agents de sûreté. Les revendications sont bien légitimes, ces salariés réclament une hausse de salaire, pour dépasser le SMIC. Mercredi soir, une représentante syndical se désolait encore: « Le patronat ne veut toujours pas discuter pour l'instant des salaires ». La grève fut reconduite pour jeudi.


Nicolas Sarkozy aurait pu s'indigner de la situation des personnels.

Il aurait pu. Mais il n'eut pas un mot.


Traquer les mal-logés
Voulaient-ils traquer les « gens du voyage » ? Pas seulement voire pas du tout. En avril dernier, quatre députés UMP avaient déposé un projet de loi relative aux habitats légers de loisirs et à l’hébergement de plein air. Ce texte fut voté à l'unanimité des maigres suffrages exprimés le 16 novembre dernier. Des associations de lutte contre l'exclusion ont levé le lièvre, et notre confrère Slovar a relayé l'affaire lundi dernier.

A lire les motifs exposés par son rapporteur, le député Jean-Louis Léonard, le 28 septembre, on comprenait que l'objectif était clair: virer des terrains de camping ces précaires de plus en plus nombreux contraints de camper faute de logement et/ou de moyens.

Officiellement, la loi complétait un texte de juillet 2009 sur la modernisation des services touristiques, afin de tenir comptes des « nouvelles pratiques ». Elle visait notamment à protéger les propriétaires de mobile-home contre d'éventuels abus des propriétaires de terrain, mais aussi, « point fondamental » précisait le député Léonard, à encadrer le camping résidentiel sauvage : « la pratique du camping ne concerne pas seulement des professionnels gestionnaires de terrains et des particuliers, mais s’inscrit également dans une problématique plus générale d’ordre public. C’est pourquoi des mesures d’accompagnement sont proposées afin de mieux pouvoir contrôler cette activité et éviter des dérives dommageables en matière d’urbanisme et de développement d’un habitat permanent plus ou moins informel.»

Et le député ajoutait : « Il n’est (...) pas acceptable que les terrains de camping servent de refuge à l’habitat précaire : ils doivent ainsi demeurer, hors les cas de circonstances exceptionnelles (relogement provisoire, etc.), à vocation exclusivement touristique. »



La précarité de ces logements de fortune serait-elle plus acceptable ?

Ces funestes députés ont trouvé la parade: il suffira d'imposer aux campeurs de fournir un justificatif récent de domicile ... fixe. Allélouia ! Dans son article 1er, la loi impose désormais une justification de la domiciliation du locataire d’emplacement : « En cas de location dans un terrain de camping et caravanage ou un autre terrain aménagé à cet effet d’un emplacement, équipé ou non d’un hébergement, pour une durée supérieure à trois mois, le locataire fournit au loueur un justificatif de domicile de sa résidence principale datant de moins de trois mois. »

Saisir les salaires
Ce mercredi, la ministre Roselyne Bachelot s'est félicité du bilan du RSA qu'elle présentait à son collègues et à Nicolas Sarkozy en conseil des ministres. Le bilan est en fait lourd, et illustratif de la précarité du pays : 3,9 millions de personnes bénéficient du revenu de solidarité active (RSA) en métropole. Les deux tiers n'exercent aucune activité, et ne bénéficient donc que du RSA « socle » (soit 467 euros par mois pour une personne seule). L'autre tiers touche en moyenne 170 euros de plus par mois en raison de son activité partielle.

La ministre était ravie: « Selon les travaux du comité national d’évaluation, l’impact du RSA sur la pauvreté ne fait aucun doute : 150 000 personnes sont ainsi sorties de la pauvreté grâce à ce dispositif qui augmente, en moyenne, le revenu médian des foyers bénéficiaires de 18%.» En revanche, le taux de retour à l'emploi stagne au même niveau que celui de l'ex-RMI, à 33%, alors que le nombre de bénéficiaires a progressé. Pire, environ 40% des RMIstes n'ont aucun référent pour les suivre. Prudente, la ministre renvoie cette responsabilité aux conseils généraux.

Le niveau du RSA, inférieur de moitié au seuil de pauvreté, prendra une autre importance pour les familles surendettées dès l'année prochaine.

La réglementation prévoyait jusqu'à récemment la possibilité d'une saisie sur salaires par les créanciers sous réserve de laisser un minimum social (en l'occurrence le RSA, ajusté en fonction du nombre de personnes à charges). L'an prochain, cela ne sera plus le cas, la loi a changé le 13 décembre dernier. A compter du 1er janvier prochain, « la fraction insaisissable sera « fixe », peu importe le nombre de personnes composant le foyer du salarié, la fraction correspond au RSA pour une personne seule, soit 466,99 euros pour 2011 ».
Lire aussi:

·         Mal-logement : La chasse aux pauvres et précaires continue ! (Slovar)

·         Saisie sur salaire : le gouvernement resserre l'étau sur les endettés (Actuchômage)

·         mesure de droite n°3 : Travailler plus pour crever encore plus… de faim (Echos de la gauchosphère)

juan Sarkofrance

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 18:56
Sarközy, un gamin de 10 ans ?

Le 21 décembre, la chaine franco-allemande ARTE va diffuser un documentaire passionnant : « Portrait d’un inconnu, Nicolas Sarközy » qui permet de constater de quelle façon, l’autocrate président est analysé par les journalistes politologues des plus grands journaux mondiaux.

 

Dans ce documentaire, la France de Sarko est passé à la moulinette, et, de l’Elysée qui fonctionne comme une cour royale, plus absolue comme république monarchique que l’Angleterre, à la nomination du « prince jean » tellement invraisemblable que la rédaction du Journal Chinois « Wen Hui Bao » a cru longtemps qu’il s’agissait d’un hoax, ou d’un coup tordu monté par l’opposition, ces journalistes du monde entier s’étonnent de cette cour Elyséenne où tout le monde dit « oui et amen  » même si elle sait que le pays fonce dans le mur.

 

Ils constatent que le Chef de l’Etat français est brouillon, agité, imperméable aux subtilités de la vie politique, plus doué en paroles qu’en actes, gérant la France au jour le jour, dont « les idées partent dans tous les sens et varient en fonction des évènements du jour  ».

 

Ce président est-il, comme le disait Poivre d’Arvor, comme un petit garçon dans la cour des grands ? Ce qui lui a valu, on s’en souvient, la perte de sa place au journal télévisé.

 

Entre John Lichfield, du journal britannique « The Indépendant » et Joëlle Meskens du journal Belge « le soir », en passant par Jean Philippe Schaller, de la télévision suisse romande, Octavi Marti, du journal espagnol « el Pais », Alberto Romagnoli de la RAI, Zheng Ruolin, du quotidien chinois « Wen Hui Bao », Charles Bremner, du « Times », Angela Charlton, de l’ATPN, ou Stephan Merseburger journaliste allemand, et d’autres, on ne peut que remarquer leur convergence d’analyse.

Accablante.

 

Ce qui surprend, c’est qu’on a l’impression qu’il fait le contraire de ce qu’il prétend : «  Je ne veux pas le pouvoir pour le pouvoir (…) Je vais donc réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite (…) Je vais remettre à l’honneur la nation, l’identité nationale, et rendre aux français la fierté de la France (…) Je vous promets de dire la vérité, etc.  »

 

C’est John Lichfield qui ouvre le bal en déclarant : « lorsque j’ai pu le rencontrer afin de l’interviewer, j’ai eu l’impression de parler à un gamin de dix ans (…) J’ai commencé à avoir des doutes (…) Ses idées n’étaient pas très claires  ».

 

Lorsque, très tôt au début de son mandat, il s’est rendu en Afrique, il a réussi à se mettre à dos quasi tout le continent africain, ne réalisant que trop tard la gaffe commise en déclarant : « l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire ».

 Comme le dit Marie-Roger Biloa, de l’Africa International, à partir de là il est apparu comme « un ennemi de l’Afrique, quelqu’un qui n’a que du mépris pour ce continent et qui considère l’Afrique comme une nuisance et non pas comme une opportunité ».

Rien de surprenant que le documentaire montre un manifestant africain brandissant une pancarte évoquant à coté du nom présidentiel le mot cher à Cambronne. (sur la vidéo à 10’19’’)

 

Stefan Simons, du « Spiegel » pense que « Sarközy réagit au jour le jour », mettant aux oubliettes le principe de « gouverner c’est prévoir (…) Il ne s’est rendu compte qu’après avoir prononcé cette phrase qu’il avait dit une connerie ».

 

Pour Charles Bremner du « Times » : «  Il ne s’ennuie pas de grands principes philosophiques, il dit les choses un peu comme des slogans et il n’a pas beaucoup réfléchi sur les conséquences de sa phrase ».

 

Quant à Angela Charlton, de l’ATPN, elle reconnait : « quand je lis mes articles de l’époque, j’ai un peu honte de voir ma naïveté ».

 

Lichfield déclare « une fois élu, Sarközy a donné l’impression qu’il prenait des initiatives, mais dans le désordre, sans aucune cohérence, je pense qu’il s’est égaré dès le début ».

« Il n’avait pas compris ce que c’est que d’être président, il a déçu les français dès son élection  » ajoute Jean Philippe Schaller de la Télévision Suisse Romande, continuant « le yacht de Bolloré, les lunettes, le bling bling, la Rolex, La fête au Fouquet’s, les français attendaient autre chose (…) c’était quand même le président du pouvoir d’achat, du travailler plus pour gagner plus, et les gens voyaient surtout les cadeaux faits aux riches, le bouclier fiscal… ».

Steven Erlanger, (New York Times) : «  les français n’aiment pas qu’on leur parle d’argent, ils n’aiment pas les gens riches, ni qu’ils étalent leur fortune (…) je pense que ça les dégoûte, ils n’aiment pas les yachts, ni voir leur président évoluer dans ce milieu  »,

Joëlle Neskens du quotidien belge « Le Soir », «  l’homme qu’on attendait s’est révélé très tôt ne pas être celui là (…)une tromperie amoureuse   ».

Et puis il y a eu le discours de Latran, avec sa célèbre phrase : « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur, le curé.. (…) les racines de la France sont essentiellement chrétiennes »

Pour Joav Toker, de la télévision israélienne « le discours qu’il avait prononcé frôlait des limites particulièrement porteuses de problématique dans l’histoire française dans le rapport état-religion  ».

 

Puis invité au Vatican, Sarközy se permit d’arriver en retard, « du jamais vu » d’après le journaliste italien Alberto Romagnoli, et John Lichfield de continuer « pendant le discours du pape, il envoyait des messages avec son portable, tout ça a fait du tort à Sarközy, il n’a jamais pris sa fonction au sérieux, il s’est cru plus important que sa fonction de Président ».

 

Charles Bremner approuve : « c’est un homme qui ne se maitrise pas, qui ne se comporte pas avec dignité », idem pour Jean Philippe Schaller qui déclare « de temps en temps il pète les plombs  », le « casse toi pauv’con » en est la parfaite illustration.

« C’était tellement dans le réflexe que oui, pour une fois, on voyait sa vrai personnalité » conclut Stéphane Merseburger.

 

« Les français ont vite compris que Sarközy n’était pas l’un des leurs, il voulait se présenter comme un homme du peuple, et il ne l’est pas, il n’est jamais sorti de Paris et de Neuilly » ajoute John Lichfield.

Jean-Philippe Schaller : « C’était soi disant un génie, un stratège, en fait il était toujours un pas en arrière, courant après cette France qui lui échappait  ».

John Lichfield  : « Le plus intéressant, c’est la brutalité de sa chute, sa cote de popularité, au début de l’été 2007 (…) était à un niveau record près de 70% et il a perdu 40% de sympathisants en moins d’un an, une chute incroyable, une baisse de popularité jamais vue dans toute l’histoire de France, et il n’est jamais remonté dans les sondages  ».

 

Et puis il y a l’étalage de sa vie privé, un véritable « Soap Opéra », Dallas, du spectacle, Shakespeare tous les soirs, « le bruit et la fureur  »… dixit Schaller.

« Carla et moi, c’est du sérieux, la phrase historique, quel moment » se souvient Alberto Romagnoli, continuant : « réunir 600 journalistes du monde entier, avec des caméras et tout ça pour leur dire : Carla et moi, c’est du sérieux ! »

Schaller de la TV suisse de conclure : « ça m’avait semblé hallucinant (…) en gros, on était les témoins de mariage du Président » ce qui pour Charles Bremner « était un peu enfantin, de se comporter comme ça, et à partir de ce moment là, on lui a donné moins de crédit ».

 

Les journalistes s’étonnent aussi du contrôle quasi complet que Sarközy exerce sur les médias français.

 

Comme le dit Lichfield « que Sarközy puisse utiliser ses liens avec ses amis riches pour influencer les médias qu’ils possèdent, c’est fou ! Ce serait impossible dans n’importe quel pays, mais en France, ça semble presque normal », « il se mêle des nominations dans les rédactions, il est dans la séduction permanente  » confirme Schaller, et Lichfield d’ajouter : « quand il est face à un journaliste de télévision, je suis gêné pour ce dernier qui a tant de déférence envers lui ».

 

Pour ces raisons, il craint la presse étrangère, et comme le dit Angela Charlton : « dès qu’on parle, on a un accent, dès qu’il comprend que c’est un étranger, ça se voit sur son visage, il se ferme » ce que confirme Steven Erlanger au sujet des journalistes étrangers : « il ne les aime pas, il les voit comme un danger pour lui (…) capable de quitter impoliment une interview quand une question le dérange  ».

 

D’après ce même Erlanger, il est jaloux d’Obama, élu juste après lui, puisqu’on a cessé de parler de lui pour s’intéresser au président Américain, d’autant que malgré les efforts désespérés que notre autocrate présidentiel fait pour s’attirer l’amitié d’Obama, celui-ci ne cesse de lui faire comprendre la distance qu’il y a entre eux, ce qui, d’après le journaliste, « le rend fou furieux. »

 

Tout est là : Sarközy voudrait qu’on l’aime, alors qu’Obama s’en moque.

Alors qu’Alberto Romagnoli assure que « les français y ont cru une fois, 2 fois sera plus difficile  » il laisse le mot de la fin à John Lichfield qui pense que : « Sarközy est capable de tout pour garder le pouvoir ».

 

Comme dit mon vieil ami africain : « il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité ».

 

l'image illustrant l'article provient de "kamizole.blog.lemonde.fr"

Merci à Corinne Py pour son aide efficace

Olivier Cabanel

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 15:16
Jean Luc Mélenchon sur France O
..L'EQUATEUR UN EXEMPLE A SUIVRE...
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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 14:55
A nous tromper d’ennemis, nous perdrons la guerre

L’inénarrable Laurent Wauquiez a encore fait parler de lui. Pourtant ce Laurent là n’est qu’une caricature de la classe politique française.

Laurent est jeune et brillant. Si, si, sachons lui reconnaître cela. Et puis, la politique n’est-elle pas le fait d’hommes et de femmes meilleurs que les autres ? Cette élite qui sort des plus grandes écoles, fils et filles d’une caste qui possédait les mines et non de celle qui y descendait - Ah les Lula, les Chavez, en France, ça court pas l’hémicycle et encore moins les ministères ! - Ces individus qui mieux que nous autre petits citoyens de la cour d’en bas, plus intelligents, plus rationnels, avec un sens de la réalité plus aigüe, des connaissances techniques dignes d’experts en tous domaines, un goût si particulier pour les affaires de la nation, ce don de soi dont ils nous font l’offrande (oui s’ils se sont engagés en politique c’est pour servir leur pays ! N’est-ce-pas Nicolas ?)… Ces individus donc, vous l’aurez bien compris, ne sont pas des « Monsieur et Madame tout le monde ».

 

Dans cette jungle politique médiatique qui redevient accueillante savane politique quand les micros et les lumières des journaleux s’éteignent, évolue un jeune lion, à l’œil vif et aux crocs acérés. Laurent, est de ces hommes politiques qui n’ont pas peur de choquer en se faisant le défenseur des oubliés. Il y a quelques jours encore, il nous en a donné une preuve éclatante lors d’un débat quelque peu houleux avec Dame Audrey Pulvar, que d’aucuns ont déjà accusé de partialité. En effet, la belle a le tort de partager ses nuits avec un certain Arnaud Montebourg, ce qui lui interdit, on s’en doute bien, tout sens critique à l’égard d’un politique aux idéologies si éloignées de celles de son cher et tendre. Mais là n’est pas mon propos.

 

Revenons donc à notre jeune fauve plein de fougue, et si prompt aux envolées lyriques. Entre « l’assistanat, cancer de notre société française » et « l’attribution des logements sociaux aux gens qui travaillent par préférence aux chômeurs », il est vrai que le jeune Laurent aime y aller de ses formules choc. Après avoir montré du doigt les bénéficiaires du RSA – souvenons-nous que Monsieur Wauquiez nous expliquait il y a peu, qu’un couple qui ne travaille pas et touche le RSA, grâce au cumul des systèmes de minimas sociaux, gagne plus qu’un couple dont l’un des partenaires est au SMIC - le voilà désormais qui s’en prend aux chômeurs bénéficiaires de logements sociaux qui piquent des places aux travailleurs pauvres qui se retrouvent contraints de se loger à prix d’or dans le parc locatif privé. Et cela, Madame, Mademoiselle, Monsieur… cela ne saurait durer !

 

Mais heureusement Wauquiez est arrivé pour sauver la classe moyenne, la grande oubliée, la grande délaissée, celle qu’on ne regarde plus assez depuis 2007 et qu’il faudrait songer à séduire de nouveau.

 

Car ne nous y trompons pas, si Sieur Nicolas n’est pas encore en campagne (étant entendu qu’il est tout de même plus confortable de faire supporter ses frais de campagne par l’Elysée, en les faisant passer pour des visites de courtoisie à la France qui se lève tôt et bosse dur !) ses lieutenants eux sont aux avant-postes pour tirer dans le tas ou ouvrir les lignes ennemis. Alors on nous ressort les recettes de grand-mère et les discours du passé. Parce qu’au cas où cela échapperait encore à certains, le procédé qui consiste à opposer les Hommes entre eux est presque aussi vieux que le monde. Et à l’approche de chaque élection c’est la même rengaine qu’on nous chante encore. Les chômeurs et autres bénéficiaires des minimas sociaux volent le pain des honnêtes travailleurs, qui ont bien du mal à boucler leurs fins de mois. Mais le pire, ce n’est pas que les politiques nous assomment de ces discours aussi convenus que simplistes. Non, le pire c’est qu’un nombre considérable de nos concitoyens adhère à ces propos délétères.

 

Quant va-t-on enfin comprendre que tous nous naviguons sur la même galère, que nous soyons bénéficiaires d’un RSA à 450 euros ou d’un salaire à 2 000 euros, que cette galère vogue en eaux troubles et qu’elle nous conduit tout droit dans le triangle des Bermudes ? Laurent Wauquiez avec ses formules à l’emporte pièce n’est qu’une caricature de la classe politique française dont le seul objectif reste encore et toujours : emporter l’élection, obtenir un mandat, avoir un ministère. Wauquiez n’est qu’un politique parmi tant d’autres qui a fait de la politique son métier, parce que politicien ça rapporte. Jugez par vous même. Un député peut compter sur une rémunération mensuelle brute de plus de 7 000 euros (auxquels il convient d’ajouter plus de 5 000 euros de frais de représentation). Un ministre lui gagne environ 14 000 euros brut mensuels, et cela sans compter les nombreux avantages en nature (logement de fonction, résidence secondaire, voitures et chauffeurs, et même Falcon 7X…). Souvenons-nous de cette anecdote révélée par la presse au sujet du premier d’entre eux, François Fillon, dont chaque retour dans son fief de la Sarthe le week-end coûte au contribuable la modique somme de 30 000 euros.

 

Bien évidemment, je n’oublie pas que les 14 000 euros d’un ministre font bien pâle figure à côté des millions d’euros gagnés chaque année par les grands dirigeants d’entreprises de ce monde, banquiers en tête. Mais voilà où elle est la fraude ! Voilà qui sont les voleurs tout à la fois du travailleur qui se lève tôt, comme du chômeur et autre bénéficiaire des minimas sociaux. Ce n’est pas le RSAiste qui mange dans l’assiette du père de famille de la classe moyenne. Non ! C’est le grand dirigeant d’entreprise, le banquier et le politicien qui dînent tous trois ensembles, à la même table, en riant bien fort devant ce triste spectacle que leur donnons d’en bas, en nous chamaillant les quelques miettes qu’ils nous jettent.

Emma.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 13:21
Produire français : Le dictionnaire du patrimoine alsacien made in ... China !

 

Alors que notre Président, et son gouvernement ne cessent, ces derniers jours, de promouvoir le « produire en France ». On apprenait que le dictionnaire du patrimoine alsacien, cofinancé par le Conseil Régional UMP, était imprimé ... en Chine !

L'Elysée, le gouvernement et l'UMP ne jurent plus que par le « Produire français ». Désormais, comme l'a expliqué le Président l'objectif est de : « (...) garder la France comme terre de production (...) » et l'adversaire, ce sont les « (...) entreprises françaises qui trouvent intelligent d'aller fabriquer à l'extérieur et de ramener en conteneur en France (...) »

Nicoals Sarkozy visait-il, en lançant cette dernière phrase, la production du « dictionnaire du patrimoine alsacien », co-financé par la Région Alsace, dont Philippe Richert, le Président UMP, est également Ministre chargé des Collectivités territoriales.

En tous cas, il aurait pu, puisque le 15 novembre 2011, les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) présentant : « (...) un beau livre de 320 pages réalisé par deux éditeurs privés, avec le soutien financier de la colllectivité régionale, dans le cadre de sa politique de soutien au livre (...) » indiquait que cet ouvrage rendait : « (.. ) très heureux Philippe Richert, président UMP de la Région Alsace et ministre des collectivités territoriales (...) » qui y voyait : « (...) un événement éditorial d'importance (...) »

Sauf que précisaient les DNA : (...) l'ouvrage a été imprimé en Chine, parce que selon l'éditeur parisien, en France, c'est trois fois plus cher qu'en Chine et que là-bas, ils travaillent très bien (...) »

Tollé chez les imprimeurs alsaciens qui ont écrit une lettre au ministre Président de région.

Extraits : « C’est avec beaucoup de stupeur que nous avons pris connaissance de l’article intitulé "alsatique, les trésors des communes", relaté dans le journal DNA (...) Les réactions de nombreux imprimeurs de la région ont été vives à la lecture de cet article (...) Nous ne pouvons accepter que notre région soutienne une telle démarche vis-à-vis du livre qui détruit à la fois l’image des professionnels et plaide à l’encontre des emplois locaux (...) Un tel comportement contribue encore un peu plus à la désindustrialisation de notre pays. Laisser dire sans réagir, cautionner par l’absence de réponse, revient à donner un blanc seing inadmissible à de nombreux comportements irresponsables, sacrifiant tour à tour, les emplois, les entreprises et les industries sur l’autel du profit à très court terme (...) »

Devant la réaction courroucée de la profession Philippe Richert a répondu : « Nous ne savions pas qu’il serait imprimé en Chine (...) Chaque fois que l’on aide une entreprise, on ne peut être certain que toutes les machines viennent de France… »

Cette réaction est d'autant plus étonnante que, le site Alsatica « Portail des savoirs en Alsace », dont le Directeur de la publication est ... Philippe Richert, fait la promotion des acteurs du livre alsaciens, et propose un : « annuaire des professionnels et des institutions publiques et privées qui font vivre le livre en Alsace »

Pris en défaut au moment où le Président entend : « garder la France comme terre de production » Le ministre Président de région a promis, la main sur le coeur, à l'avenir, de regarder de plus près : « les cycles de production » des entreprises aidés.

La réindustrialisation de la France est donc bien en marche !

Slovar
Crédit photo
Région Alsace
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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 11:44
  "Sacrifice"




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 par Anne-Cécile Robert




«Il va falloir faire des sacrifices », martèlent les dirigeants européens, relayés, avec l’application des bons élèves, par une presse suiviste. Face à la crise économique et financière et à l’accumulation des dettes, ce serait la seule attitude à adopter, le seul chemin à emprunter sous peine de subir les cataclysmes les plus dévastateurs. Cependant, la mine à peine contrariée des porte-voix de ce nouveau leitmotiv sème un je-ne-sais-quoi de scepticisme chez l’observateur. Un doute tenace s’installe. Tout d’abord, il n’est pas besoin de réfléchir des heures pour décrypter l’implicite : ceux qui auront à effectuer les « sacrifices » en question ne sont pas ceux qui les décrètent à grand son de trompe. Le nouveau premier ministre italien Mario Monti a bien renoncé à ses émoluments ministériels, son train de vie d’ancien banquier ne sera guère affecté par son geste. En outre, il fait figure d’exception dans la classe dirigeante européenne : M. Nicolas Sarkozy s’est même attribué une augmentation de salaire – avant la crise certes – à laquelle il semble assez attaché.


Une fois de plus, les mots parlent d’eux-mêmes si on veut bien les écouter. « Sacrifice » désigne en effet un renoncement volontaire à quelque chose que l’on effectue à son propre détriment. On s’impose quelque chose à soi-même au nom d’une cause que l’on estime supérieure à son propre sort. Or les « sacrifices » d’aujourd’hui sont mis par ceux qui les décident à la charge d’autrui. Ceux qui décrètent les politiques d’austérité ne sont pas ceux qui les subissent. Il s’agit alors davantage d’une peine ou d’une sanction infligée à des tiers. Au cas où on aurait des doutes, la preuve réside dans la méthode employée : la mesure unilatérale, au mieux approuvée par un Parlement aux ordres, mais jamais validée par referendum par ceux qui auront à vivre avec ou à vivre « malgré » ces effets quotidiens. Début décembre, la ministre du travail italienne, qui fondit en larme à la télévision alors qu’elle détaillait les coupes claires que son gouvernement s’apprête à pratiquer dans les budgets sociaux, manifestait peut-être subitement un éclair de lucidité.


Mais les mots n’ont pas encore tout dit. « Sacrifice » désigne en effet l’offrande faite à une divinité. Il relève d’un univers peu rationnel où des dieux mystérieux détiennent un pouvoir absolu sur le sort des humains. Il faut donc les apaiser par des cadeaux offerts lors de cérémonies et déposés au pied de statues souvent impressionnantes par leur taille ou la représentation du visage de la divinité. Evidemment, personne n’oserait organiser aujourd’hui de rituel avec grandes robes colorées et prières psalmodiées. Quoi que… Les Conseils européens à répétition, rythmés par des « unes » de journaux alarmantes, des entrées en scène minutées, des conférences de presse tendues tenues debout derrière des pupitres à l’américaine, des phrases solennelles prononcées avec des airs graves, des photos de famille finales bien ordonnées après des discussions dont il n’est pas sorti grand chose tandis qu’on attend la réaction des « marchés »… Tout cela ne relève-t-il pas du rituel païen ? D’ailleurs les conseillers en communication, et les journalistes qui s’en font l’écho, mettent en avant les « signes forts » envoyés et les gestes échangés par les dirigeants plutôt que le contenu des décisions prises. Et point n’est besoin de les pousser dans leurs retranchements pour qu’ils avouent mener une guerre psychologique destinée à conjurer la peur, à éviter la « panique », des mouvements irrationnels en somme. Aux dernières nouvelles, la ministre italienne du travail est toujours à son poste.


Anne-Cécile Robert

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