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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 15:41
Les incessantes et indécentes tartufferies de Sarkozy

Responsable de déficits colossaux, enlisé dans des menées guerrières hasardeuses, à nouveau battu à plate couture dans un dernier sondage, l’agité de l’Elysée n’en demeure pas moins égal à lui-même, dans sa maladive mythomanie mégalomaniaque. Il continue à vouloir être partout, se mêler de tout, s’exprimer sur tout. Cependant, sa tartufferie apparaît de plus en plus évidente !

Battu à plate couture par Martine Aubry, avec 53% contre 47%, et par François Hollande, avec 57% contre 43%, dans le sondage publié par l’IFOP, le 22 juillet, le petit président des français riches, des couards et des poltrons, se démène dans tous les sens, pour sauver une élection présidentielle, décidément très mal engagée.

Chaque jour est annonciateur de la dernière grandissime et très médiatique initiative ou idée sublissimement géniale du timonier sur talonnettes. Dernière en date : la lettre adressée aux parlementaires (initiative, à vrai dire, dont tout le monde se contrefiche, à part quelques juristes constitutionnalistes et observateurs inféodés « autorisés »).

Monsieur le Président, dérogeant à la règle de séparation des pouvoirs, viole cette tradition en écrivant directement aux parlementaires, pour faire passer la réformette de la règle d’or en matière budgétaire, qui voudrait que soit inscrite, dans la Constitution, l’obligation de ne pas dépasser 3% de déficit du PIB (produit intérieur brut).

Des déficits abyssaux sous le règne de Sarkozy

Le président tartuffe oublie que c’est sous son règne calamiteux que les déficits de la France ont atteint des records, en 2010 : 148,8 milliards d’euros (+7%) pour le déficit du budget, soit 7,7% du PIB, et 51 milliards (+14%) pour le déficit commercial.

Qu’à cela ne tienne, comme s’il n’y était pour rien, il se pose en donneur de leçons espérant ( il ne doute vraiment de rien), rallier les votes des socialistes pour faire passer cette réforme constitutionnelle.

De leur côté, ses proches sont partis en croisade pour annoncer le changement (en bien, évidement) de leur chef adulé. « Il n’est plus le même », affirme avec sérieux, Henri Guaino, le maître à penser et « nègre » du président, sans dire en quoi ! Et pourquoi cette fabuleuse métamorphose demeure invisible à la majorité des Français qui, eux, continuent obstinément à rejeter le pion de la CIA, à plus de 75%.

Soigner d’abord sa clientèle

Entré en pré-campagne, Sarkozy apparaît toujours tel qu’il a toujours été, dans une attitude discriminante vis-à-vis de ses compatriotes. Il n’est pas le président de tous les Français. Il ne sert que sa clientèle. La preuve ! Il y a quelques jours, il est allé à la rencontre des restaurateurs. Un électorat fidèle qu’il doit choyer. Bien que la mesure se soit révélée totalement contre-productive, l’agité vient de leur faire cette promesse : « il n’est pas question de revenir sur la tva à 5,5% ». Un cadeau fait en 2009, qui a pourtant coûté 2, 5 milliards d’euros à l’Etat.

En pure perte, en termes de résultats économiques et sociaux. En contrepartie, ceux-ci s’étaient pourtant engagés à augmenter les salaires de leurs quelque 800 000 employés et de créer plus de 20 000 emplois par an. En réalité, le compte n’y est pas du tout, contrairement aux affirmations du secrétaire d’état, le sarkozyste invétéré, Frédéric Lefèbvre.

La montée de l'extrême-droite : les émules norvégiens

Quand, fonction oblige, Sarkozy se doit de condamner le massacre, en
Norvège, son attention n'est certes pas en cause devant l'horreur.
Cependant, cette tuerie a été perpétrée, faut-il le souligner, non pas une
mouvance islamique, mais par un homme, Anders Behring Breivik, qui se
réclame d'extrême-droite ; la famille politique naturelle du président
français..

Une dérive fascisante de Sarkozy, observée dans le monde entier avec inquiétude, comme le prouve, depuis son retour au pouvoir en 2002, sa politique et les mesures racistes et xénophobes, contre les noirs, contre les Roms, contre les chômeurs, contre les assurés sociaux, contre les futurs retraités, contre les fonctionnaires, contre les chercheurs… Bref ! quasiment contre tous les Français récalcitrants à sa personne et à sa conduite désastreuse des affaires !

« Ce n'est pas un hasard si l'édition italienne du livre de Sarkozy a été préfacée par Gianfranco Fini, le leader de l'Alliance Nationale, précédemment dénommée MSI, le parti fasciste mussolinien dont l'Alliance Nationale a conservé le logo, une flamme tricolore aux couleurs de l'Italie (un logo repris et mis aux couleurs de la France par le Front National). » [Source : Sarkozy, danger majeur->http://www.syti.net/SarkozyDanger.html]

Il est sidérant que ce « président » honni des Français, ne doute de rien, convaincu qu’il est de son génie politique. Outre l’agression armée contre la Côte-d’Ivoire, en avril 2011, après l’envoi de 2400 hommes supplémentaires, en Afghanistan, contre l’avis de 82% des Français - de 1600 hommes en 2007, le contingent français est passé à 4000 hommes sous sa présidence-, Sarkozy s’est lancé dans une guerre insensée autant que dispendieuse contre son grand ami Kadhafi. Ami qu’il recevait pourtant en grandes pompes en décembre 2007 (voir photo).

Battre Kadhafi pour briller en campagne présidentielle

Le problème, c’est que, après quatre mois de bombardements, avec ses alliés de circonstance, les Britanniques, il ne parvient pas à déloger le guide de la révolution libyenne. Ce qui ne laisse pas d’irriter la diplomatie américaine, qui pense avoir d’autres chats plus urgents à fouetter. Le plus haut gradé américain, l’amiral Michael Mullen a reconnu « que l’OTAN était dans l’impasse ».

Qu’importe, le petit guerrier sur talonnettes s’acharne. Il veut coûte que coûte cette victoire, le plus vite possible, pour l’afficher dans sa campagne présidentielle. Après les massacres en Côte-d’Ivoire, dont il devra répondre de concert, devant le tribunal pénal international, avec le « sous-préfet » Ouattara, une défaite de son ami libyen redorerait son blason.

Toujours est-il que, pour « notre » roi du monde, que bizarrement, aucun autre pays de la planète ne nous envie, ses menées guerrières sont la manifestation de sa toute puissance supposée. Plus précisément de sa dangereuse schizonévrose. Au point même d’inquiéter ses commanditaires et patrons de la CIA…

Militaires par nécessité, non par vocation

Son expérience militaire personnelle s’étant limitée à n’être qu’un « planqué », chargé du nettoyage, à Paris, en 1978, il va sans dire que la souffrance et le sang sur les théâtres d’opération lui sont totalement étrangers.

Son hommage hypocritement appuyé aux neuf militaires français récemment tués en Afghanistan, a donné la nausée à plus d’un. D’autant que les jeunes qui s’engagent, le font majoritairement, non par vocation, mais par besoin de trouver un emploi, pour se sortir de l’emprise de la loi de la jungle des ultralibéraux, dont Sarkozy est un des laudateurs.

Une fin cruelle et injuste dans cette guerre sans fin et sans possible aboutissement, comme l’avaient expérimenté, à leurs dépens, les troupes soviétiques, contraintes de déguerpir après dix années d’un long enlisement qui contribuera plus tard au renversement de l’opinion des Russes vis-à-vis du régime communiste et finalement à la fin de l’URSS.

France-Télévision aux ordres du timonier

Bref, la France va devoir patienter encore 10 mois et se farcir les indécentes tartufferies élyséennes, relayées servilement par des médias audiovisuels, qu’il n’est plus utile de décrire, tant l’outrance contre l’éthique journaliste est devenue la règle sur le petit écran français.

Dernier exemple en date : le Tour de France. Jusqu’à l’an passé, le regretté Laurent Fignon, gardait une distance toute sportive et probablement personnelle avec Sarkozy. Cette année, la dernière semaine de course a vu Sarkozy cité chaque jour avec l’apothéose dimanche.

La culture lèche-botte a encore de beaux jours devant elle à France-Télévision où, manifestement, chacun craint les foudres du patron, pas Rémy Pflimlin, non, le vrai, le tartuffe de l’Elysée, vêtu d’un costume de président décidément démesurément trop grand pour lui.

Le miracle de la naissance du rejeton pour sauver sa place

A force de courir après tous les événements susceptibles de le mettre en lumière, en espérant en récupérer les dividendes électoraux, l’agité se montre, contrairement à l’image apaisée que ses conseillers élyséens veulent à toute force faire passer dans l’opinion, plus enragé que jamais.

Seulement voilà, comme le démontre une fois encore le sondage du 22 juillet, la sauce ne parvient plus à prendre, sauf chez 20% de Français inconditionnels, pour lesquels le chef de l’ump demeure une idole.

En attendant, tartufferie suprême, le clan Sarkozy compte sur le miracle de la grossesse de la riche héritière Carla. Ce moment très attendu, où le magicien de l’Elysée sortira de son chapeau le petit lapin qui conquerra le cœur des électeurs et surtout… des électrices.

Cette adorable progéniture, conçue dans l’amour certes, mais à dessein, dont l’agité espère que la naissance aura un retentissement planétaire incomparablement supérieur aux « modestes » mariages princiers « du siècle », à Buckingham et sur le rocher de Monte-Carlo.

Il y va de sa réélection !

Verdi

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