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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 21:24

 

LA DERNIERE TROUVAILLE D'HERVE NOVELLI ET DE L'UMP...

 

En vue des présidentielles, l'UMP cogite pour redresser la barre d'un fiasco de la gestion Sarkoziste comme notre histoire contemporaine n'en a pas connu depuis fort longtemps.

 

Il s'agit ni plus ni moins que de confier la rédaction du droit travail au partenaires sociaux et ce par le truchement d'accord de branches. Exit donc le législateur de son droit de légiférer, pour limiter les abus de négociations qui n'aboutissent pas. Tout se passe entre dominants et dominés, entre renard dans le poulailler et poules solidaires sur leur perchoir, on connaît la suite de l'histoire et on sait qui bouffera l'autre au final.En clair, ils veulent nous refaire le coup des bienfaits de la mondialisation, et de l'Europe de Bruxelles...mais revenons à notre affaire.

 

NOVELLI, n'aime pas la république sociale. Ancien membre du mouvement d’extrême droite « Occident » avec ses compères Madelin, Longuet, Devedjian et bien d'autres, ces gens recyclés dans l'ultra libéralisme ont toujours eu en horreur les syndicats et les syndicalistes...A ce sujet on pourrait leur rafraîchir la mémoire par quelques "faits d'armes" de certains d'entre eux et que certains d'entre nous ont encore en mémoire.

 

Leur rêve, d'une part, le retour aux corporations comme du temps de Pétain, et du fameux travail, famille, patrie, et on sait de quels droits bénéficiaient les travailleurs à cette époque, d'autre part le retour aux conditions de travail du XIXème siècle, et comment pourrait-il en être autrement,  avec le poids d' un volant de 4.000.000 de chômeurs qui laissent toute possibilité au patronat de négocier ou non. si l'Etat se dégage de toutes considérations de régulation, on se demande qui imposera quoi que ce soit au patronat en position de force comme il l'est actuellement.

 

L'argument massue de Monsieur Novelli est de dire qu'il n'y a qu'en France, où il existe une telle implication du législateur dans les affaires sociales. Monsieur Novelli oublie de dire qu'en France nous sommes encore dans une République alors que bien d'autres États d'Europe,la majorité pour faire simple, ne sont que des démocraties et non des République ce qui n'est pas la même chose.

 

Par ailleurs, Monsieur Novelli, et les rigolos de l'UMP, savent parfaitement que là où l'on a confié aux partenaires sociaux le soin de régler leurs problèmes entre eux, il se trouve encore un certain nombre de branches professionnelles, où le patronat ne veut rien savoir, et par suite disposent dans leurs grilles de salaires encore inférieurs au smic...Il en résulte, dans ces branches, par suite d'un écrasement des salaires des catégories les plus basses, aucune perspective de promotion professionnelle, même si heureusement  aucun travailleur, et ce grâce à l'imposition par le législateur, et le garde fou de son intervention, il n'y a pas dans notre pays aucun salarié a pêtre payé au dessous du smic. En confiant aux partenaires sociaux le soin de réguler les conditions de travail on peut être certain que même le minima du smic disparaîtra dans nombre de branches faute d'accord.Imaginons ce qui ce serait passé chez Carrefour sans l'intervention de la justice pour rappeler à ce groupe ce qu'est la loi.

 

Novelli et l'Ump rêvent tout haut de cette perspective.

 

Par ailleurs, et pour rafraîchir la mémoire de Novelli et de ses copains UMP, lorsqu' il y a quelques années, les partenaires sociaux avaient proposés des délégués de site ou de zone pour les PME qui disposaient pas de représentants sociaux, les mêmes qui veulent nous vendre leur soupe faisandée d'un nouvel ordre social n'en voulaient pas et ne voulaient pas en entendre parler.

 

En réalité, après l'Abandon par la France libérale de son indépendance monétaire, que la France Sarkoziste et UMP se prépare à abandonner également l' indépendance budgétaire, voilà que les Bankster, les Banqueroutiers, et autres copains du style Novelli, ne veulent plus de régulation sociale par le législateur en envisagent son abandon. Ne nous y trompons pas derrière cela, c'est l'existence même du smic qui est visée et le retour à des conditions de travail effroyables.

Jacky Eouzan

Chargé des relations extérieures de République et Socialisme

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