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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 08:51
Mon partenaire ? La finance
  Sandro Poli

Ciseaux

Lors de son discours du Bourget, François Hollande avait désigné la finance comme « son véritable adversaire ». Il déclarait alors : « Si la finance est l’adversaire, alors il faut l’affronter avec nos moyens et d’abord chez nous ». Les moyens dont la France s’apprête à se doter, regroupés dans une loi bancaire initialement promise pour l’été 2012, s’avèrent très largement insuffisants. La position du Parti de Gauche n’a pas changé : on ne combat pas la finance avec un pistolet à bouchons.
Seule la séparation entre banques de dépôts et banques de marché permettrait de limiter les risques de nouvelles crises financières en laissant les spéculateurs faire faillite sans menacer outre mesure le financement de l’économie et sans que le contribuable n’ait à en payer les pots cassés. Par ailleurs, la séparation, en supprimant la garantie de l’Etat sur les activités de marché, réduirait l’importance des banques de marché dans l’économie française rétablissant ainsi un usage utile de l’épargne des ménages en direction de l’économie réelle.

Lobby bancaire

Dès la phase de rédaction du projet de loi, l’influence du lobby bancaire s’est fait sentir. Les auditions devant les parlementaires ont réuni en majorité des personnes issues des milieux bancaires dirigeants plutôt que des associations ou des universitaires spécialistes de ces questions. Le « Collectif pour un Pôle Public Financier » a une nouvelle fois été écarté, comme lors de la discussion sur la Banque Publique d’Investissement.
Le caractère opaque et anti-démocratique de la démarche transparaît jusque dans le projet de loi : un paragraphe écarte toute possibilité d’étude sur les conséquences de la loi pour le secteur bancaire, et ce « pour des raisons de confidentialité et de secret des affaires ». L’intérêt général et l’accès des citoyens à la transparence de l’information s’effacent au profit des intérêts privés de quelques dirigeants de banques surpayés.

La « séparation » abandonnée

Le discours du Bourget promettait « le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives ». Il s’agissait de l’engagement n°7 du programme du candidat Hollande. En définitive, le projet de loi bancaire ne vise qu’à « filialiser » les activités de spéculation pour compte propre. La filialisation n’est pas la séparation : la structure juridique des banques universelles (ou mixtes) qui regroupent activités de crédit et de marché ne change pas. Les grands groupes bancaires ont déjà filialisés la plupart de leurs activités de marché. C’est le cas par exemple de la BNP. Il s’agit donc dans la plupart des cas de reconduire l’ancien système. Une filiale en difficulté peut pourtant facilement mener à l’effondrement d’un groupe solide, comme l’a montré l’exemple d’AIG aux Etats-Unis.

L’utile et l’inutile…

Lors de leur audition devant la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, les dirigeants des trois plus grosses banques françaises se sont déclarés satisfaits de la loi. Non seulement il n’y aura pas de séparation, mais selon le PDG de la Société Générale, Frédéric Oudéa, à peine 1% du produit net bancaire (PNB) sera filialisé. Une étude d’Alphavalue évoquait le chiffre de 2%. Ce chiffre ridiculement bas est à comparer aux 78% du PNB que ces mêmes banques consacrent à des activités qui ne relèvent ni du crédit aux ménages, ni du crédit aux entreprises.
L’accumulation des exceptions inscrites dans le projet de loi conduit à qualifier « d’utiles » des activités de pure spéculation n’ayant rien à voir avec des activités de couverture de risques classiques. Il en va ainsi de l’échange de produits de spéculation sur les matières premières agricoles, du carry trade qui permet de spéculer sur les taux de change ou de la vente à un Hedge Fund domicilié dans un paradis fiscal d’un CDS sur dette souveraine. Enfin, le Trading Haute Fréquence (THF) qui devait être interdit n’est en fait que très partiellement régulé : selon Finance Watch, 90% des ordres relevant du THF ne seront pas concernés par la mesure.
Avec un salaire moyen de 20 000 euros par jour, qui dépend beaucoup de la poursuite de ces activités de marché, les dirigeants des principaux groupes bancaires ont donc de bonnes raisons de se réjouir.
Certains médias veulent croire que les amendements déposés en commission vont dans le bon sens, notamment sur l’obligation de faire un rapport des activités par pays, mais aucun moyen réel n’est donné aux autorités de contrôle indépendantes alors qu’il faudrait interdire certaines activités à l’international. À l’image du discours du Bourget, le gouvernement se contente d’effets d’annonce mais cède au lobby bancaire. Il faut exiger de publier les impôts payés par pays et limiter par un ratio maximum les activités spéculatives dans le BNP entre 10 et 15%.

Les contribuables garants

La garantie implicite par l’Etat se justifie pour les activités de dépôts et de crédit. Ces services relèvent de l’intérêt général et du financement de l’économie. En grande partie assurés par des banques privées depuis la fin des années 80, iles devraient pourtant relever d’un Pôle Financier Public, tirant les leçons du passé, comme nous le proposons dans notre programme.
Dans la mesure où le projet de loi ne revient pas sur l’association entre banques de dépôts et banques d’affaire (le modèle dit de « banque universelle »), cette même garantie publique s’applique également aux activités de marché, c’est à dire à toute l’intermédiation financière « innovante », contribuant à son expansion vertigineuse depuis 30 ans. Il en va ainsi des activités décrites précédemment qui se caractérisent par un niveau de risque élevé. Les spéculateurs transfèrent une partie de ce risque aux contribuables qui viennent secourir le système bancaire le moment venu. Si un système de résolution des faillites bancaires est proposé dans le projet de loi, celui ci demeure imprécis et très limité. Il ne permettra pas de faire face à des organismes de crédit dont la taille est comparable au PIB de la France.
Aucun autre secteur économique ne bénéficie d’un tel soutien de l’Etat. La New Economic Foundation chiffre à 48 milliards d’euros la subvention (implicite) annuelle du contribuable aux grandes banques françaises. C’est près de 5 fois plus que la contribution fiscale de ces mêmes banques au budget de l’Etat (11 milliards en 2010). Ceci est d’autant plus choquant que les banques d’investissement augmentent sensiblement le risque de crises financières en orientant l’épargne disponible vers des investissements de très court terme, excessivement rentables, sans lien avec l’économie réelle et la réorientation industrielle dont notre pays a besoin.

Statut quo européen

Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, cette réforme bancaire n’est ni la première, ni la plus ambitieuse des réformes bancaires qui l’ont précédée. Au contraire. A la différence du projet Volcker (Etats-Unis), le projet du gouvernement n’interdit pas les activités qu’il souhaite filialiser ; contrairement au projet Vickers (Royaume Uni), il ne porte pas sur toutes les activités de marché et contrairement au rapport Liikanen (auprès de la Commission Européenne), pourtant peu ambitieux, il ne cantonne pas bon nombre d’activités de marché tels que les produits dérivés accordés aux hedge funds.
En réalité, la faiblesse du projet français incite déjà nos partenaires européens à en rabattre. L’Allemagne entend ainsi copier le projet français en limitant la filialisation à un nombre très restreint d’activités, et seulement à partir d’un certain seuil. Le risque est donc qu’à travers cette réforme à minima la France entraîne toute l’Europe vers le statu quo sur les pratiques financières et bancaires pourtant à l’origine de la crise.


 

La Banque de France n’est pas la banque Noyer !

 
Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, veut réorganiser la banque centrale nationale. Il prévoit la suppression de 2 500 emplois d’ici 2020 au détriment des missions d’intérêt général. Les activités de traitement des billets de banque verraient la fermeture de 40 des 72 Caisses, obligeant les convoyeurs de fonds à des trajets plus longs et plus risqués. Vingt succursales traitant les dossiers de surendettement des particuliers seraient aussi fermées. Enfin, l’activité de notation gratuite des PME cherchant un crédit auprès des banques serait drastiquement concentrée alors que c’est la proximité qui en fait aujourd’hui la force.
Ce sont des missions fixées par la loi qui sont visées. Alors pourquoi le gouvernement reste-t-il inactif ? Au moment où il prétend réguler l’activité bancaire, pourquoi laisse-t-il un technocrate bancaire, ancien conseiller de Balladur nommé gouverneur sous Chirac, redéfinir comme il l’entend la politique de la banque des banques !

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 14:24

COMMUNIQUÉ •     

Danger confirmé sur la dette française
Jeudi 12 Avril 2012
Jean-Luc Mélenchon

 

J’ai lancé l’alerte hier contre la création d’un nouvel instrument financier de chantage contre la dette de l’Etat français.

 

Je me réjouis de voir qu’une prise de conscience commence et se traduit par plusieurs de position dans mon sens. Je note que M. Jouyet président de l’AMF me donne raison pour dénoncer le danger.

 

Je m’étonne du silence de Nicolas Sarkozy qui a pourtant voix au chapitre comme président de la République française.

J’adjure François Hollande de comprendre le danger et d’entendre ma stratégie d’affrontement avec la finance qui nous menace.

 

Jean-Luc Mélenchon

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 15:36
Jean-Luc Mélenchon et la sécurité

Jean-Luc Mélenchon, qui fut ministre de l’enseignement professionnel de 2000 à 2002, fut un sénateur de notre République avant d’être député européen, mandat qu’il occupe depuis 2009.

Co-président du Parti de Gauche avec mme Martine Billard, il est candidat aux élections présidentielles pour 2012.

C’est à ce titre que l’équipe de la Grogne dans la gendarmerie lui a fait parvenir sa batterie de questions.
M Mélenchon nous a fait parvenir ses réponses par courrier. Vous retrouvez la copie des documents à la suite.
Merci Monsieur le Ministre d’avoir voulu consacrer un peu de temps pour informer le monde des gendarmes.

Monsieur

Je vous remercie de l’intérêt que vous manifestez envers la campagne que mène au nom du Front de Gauche.

Vous m’interrogez sur ma conception des forces de sécurité dans le pays.

Je veux d’abord vous dire que la loi du 3 août 2009, en rattachant la gendarmerie nationale au ministère de l’Intérieur est un véritable bouleversement pour les institutions républicaines. Elle ouvre la voie à la fusion des forces de sécurité, un danger pour nos institutions. En effet, la dualité des forces de police est une valeur républicaine à laquelle je suis attaché. Cette loi emporte également de profondes modifications pour la gendarmerie elle-même, notamment en lui faisant peu à peu perdre son caractère militaire.

Il n’est pas nécessaire d’attendre que ces risques deviennent réalité pour réagir. Je suis clairement opposé à la fusion des forces de sécurité et remettrai en cause cette loi dans le cadre de la mise en place du service public unifié de sécurité.

De même, il faudra revoir de manière drastique la répartition des forces de police sur le territoire national : les communes populaires sont aujourd’hui les premières à souffrir de la rationalisation » des effectifs à l’échelle des départements et un effort conséquent devra être opéré pour répondre à leurs besoins. Ainsi, parce que je crois en la police de proximité, je suis convaincu qu’il ne faut pas détricoter le maillage territorial assuré par la gendarmerie nationale. Le critère démographique, qui bien entendu ne peut être négligé, et l’égalité entre les territoires, seront mes principes directeurs pour établir la carte des forces de police sur le territoire national.

ll est inscrit dans le programme du Front de Gauche que nous devrons impérativement stopper la baisse des effectifs de police et recruter. Les forces de police, entendues comme les forces en charge du service public de la protection des personnes et des biens, et du maintien des institutions, comprennent tant celles de la police nationale que la gendarmerie nationale. Notre ambition est d’intégrer toutes les polices de sécurité publique, donc y compris les polices municipales, dans un service public unifié. Cependant, cela nécessitera de revoir la formation notamment des policiers municipaux. Un effort financier conséquent devra être fait pour répondre aux besoins des forces de police, tant pour les moyens matériels des commissariats que celles de casernes de gendarmerie. Les conditions de travail et de vie des personnels en dépendent directement.

Ce choix très clair s’accompagne d’un coup d’arrêt à la privatisation de la sécurité publique avec la multiplication des sociétés de sécurité privées.

Je juge nécessaire de démocratiser la Défense en faisant des militaires des citoyens à part entière, en leur reconnaissant le droit d’adhérer à un parti politique et le droit syndical tout en encadrant les mouvements collectifs des militaires. Il s’agit là de donner aux militaires des droits qui se rapprochent de ce qui existe pour les fonctionnaires en uniforme, tels que les policiers, les agents de la pénitentiaire ou les CRS. La première étape peut fort bien être la reconnaissance des associations professionnelles, mais j’estime qu’il est plus efficace d’autoriser l’adhésion à un syndicat, celui-ci étant reconnu selon les mêmes règles de représentativité que l’ensemble des syndicats de la fonction publique.

Concernant la nouvelle organisation des services de renseignement, je ne peux donner quitus à monsieur Sarkozy en la matière. lls sont au cœur de la politique de sécurité et de défense mise en œuvre par le chef de l’Etat depuis son élection. Or, je combats ses conceptions en la matière. C’est pour cela qu’en matière de défense, je m’engage à lancer la rédaction d’un nouveau livre blanc sur la défense, conforme aux nouvelles ambitions de la France, notamment pour revenir sur le postulat selon lequel « la distinction traditionnelle entre sécurité intérieure et sécurité extérieure n’est plus pertinente ».

Ce postulat est attentatoire aux libertés. Et ce fût bien le cas pendant son mandat avec la multiplication des gardes à vue, l’extension des fichages, la loi LOPSSI2 et autres lois sécuritaires, etc.

Ma volonté est de faire de la sécurité une affaire de solidarité nationale, et d’imposer une politique souveraine de la défense française au service de la paix. Bien cordialement

Nous vous remercions encore Monsieur le Ministre pour ces réponses qui ne manqueront pas de compter dans le débat sur la sécurité de nos concitoyens.

 

Jacky Mestries, directeur de publication d'armee-media.com

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 09:35
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Sommet Européen

Le sommet européen du dimanche 23 octobre s'était terminé sans décision, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Bruxelles acceptant d'attendre la réunion de la commission budgétaire du Bundestag fixée au mercredi suivant. Alors que la spéculation se déchaînait contre les principales dettes publiques européennes, personne n'avait rien trouvé à redire à cette exigence de respect de la souveraineté nationale allemande. Sarkozy s'était même senti obligé de mimer son grand frère en recevant les présidents de groupes de notre Parlement croupion national, bien plus mal traité que le Bundestag sous la Cinquième République révisée traité de Lisbonne.

 

En revanche, l'annonce ce lundi de la convocation d'un referendum en Grèce a suscité des commentaires consternés parmi les dirigeants européens et précipité une chute des places boursières du monde entier. Les Grecs ne sont pas les Allemands. La souveraineté des prêteurs, fussent-ils étatiques, est protégée. Celle des pays débiteurs est explicitement limitée. La Grèce soumise à un contrôle de la Troïka qui s'alourdit de plan en plan, doit en contrepartie de son « sauvetage » renoncer à ses prérogatives souveraines.

 

Nous n'exagérions donc pas en parlant du coup d'état financier en cours au niveau européen ni du pouvoir totalitaire de la finance. La domination du capital financier est politique autant qu'économique. Des institutions sont mises en place qui organisent méthodiquement le dessaisissement des peuples. A leur sommet trône la Banque centrale « indépendante ». Vient ensuite le semestre européen qui assujettit les budgets nationaux au contrôle d'une Commission européenne également non élue. Puis la règle d'or que chaque Etat doit adopter au terme du dernier sommet européen. Avec un tel carcan on rêve de voir tant de commentateurs regretter qu'il n'y ait pas davantage de coordination des politiques européennes, au nom d'un fédéralisme qui ferait reposer toute l'intégration européenne sur des mécanismes anti-démocratiques d'où le peuple aura été exclu. Le referendum grec, manifestation incongrue de souveraineté populaire, survient alors comme le grain de sable qui menace la machine. Tout sera donc fait pour que Papandreou y renonce.

 

Mais si leurs réactions violemment hostiles au referendum confirment que les marchés financiers sont par nature hostiles à la démocratie, la décision de Papandreou montre aussi que le seuil de résistance aux politiques d'austérité a été atteint dans son pays. Là est la pire nouvelle pour la finance. Car s'il lui est possible de circonscrire un homme, et Papandreou a été jusqu'à présent son jouet docile, il est impossible de le faire des peuples qu'elle pressure. Ce referendum ne sort pas du néant. Il a été réclamé par une dizaine de grèves générales. L'échec cuisant des plans d'austérité successifs a mis la société grecque à feu et à sang. Papandreou ne peut donc résister plus longtemps. Il lui faut reprendre l'initiative. Sans doute pense-t-il obtenir plus facilement le soutien à un plan qui prévoit l'annulation de 50% de la dette des institutions financières. Mais tiendra-t-il jusque-là ? Sa majorité se disloque. Même son gouvernement lui échappe. Le ministre de l'économie prétend qu'il n'était pas informé. Vrai ou faux nous n'en saurons rien. La Troïka prépare déjà ses hommes de remplacement. Un gouvernement « d'union nationale » est envisagé pour renverser le pouvoir en place. Papandreou est prévenu. Quand on cède à la finance, on doit le faire complètement. Jusqu'ici il l'a fait. Mais quand on lui résiste, il faut le faire complètement aussi.

François Delapierre

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 09:35

Naufrage de Dexia : vite un pôle financier public !

Pour la deuxième fois depuis 2008, le gouvernement français vole au secours des banquiers pyromanes de Dexia en s'apprêtant à garantir les milliards d'actifs pourris qu'ils ont accumulés.

 

Je refuse catégoriquement ce sauvetage irresponsable sur le dos du contribuable. C'est une incitation au vice pour tous les banquiers voyous. Je suis consterné de voir qu'il est d'ailleurs salué par une envolée des bourses tout aussi irrationnelle que les chutes des derniers jours. C'est au contraire aux actionnaires majoritairement privés de Dexia de payer les conséquences de leur voracité.

 

Nicolas Sarkozy et son gouvernement n'ont tiré aucune leçon de la crise de 2008 lors de laquelle ils avaient déjà renfloué la banque Dexia sans aucune contrepartie. La droite a laissé Dexia plomber les comptes des collectivités locales avec des crédits toxiques, compromettant ainsi le principal moteur de l'investissement public en France.

 

L'affaire Dexia démontre la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés.JLM

 

Communiqué de presse du 05/10/2011

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 12:46
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